HOMMAGE À NOS CHERS PRÉSIDENTS D'HONNEUR DISPARUS
C'est avec un profonde tristesse infinie que je vous annonce le décès de mon ami Patrick André Chéné survenu début juin 2021. Si sa maladie fut un véritable calvaire, il a su affronter cette terrible maladie pendant 19 mois avec un courage qui force le respect ».
Il a toujours été au côté de notre syndicat et n'a pas hésité à représenter le SSI à la table ronde organisée sur la santé au travail.
Il était vice-président de notre commission communication...
Patrick-André va nous manquer non seulement en tant qu'ami proche mais aussi en tant que conseiller. C'est un perte immense pour la Sophrologie ! Sa famille va péréniser son oeuvre et fait preuve d'un grand courage.
A Chantal sa compagne, à Hélène sa fille, à Baptiste son fils, sachez que le malheur qui vient de bouleverser votre famille nous a pétrifié. Nous voulons vous dire combien nous nous sentons proches de vous au moment où la peine envahit votre coeur.
Affectueusement et tristement.
Alain Giraud
L’annonce du décès le 1er Mai de Jean-Pierre Hubert nous plonge tous, au Syndicat des Sophrologues Indépendant dont il était le Président d’honneur, dans une grande tristesse.
Pour Ghylaine Manet, une de nos plus fidèles adhérentes, cette disparition soudaine de Jean-Pierre ouvre un foisonnement de souvenirs d’échanges chaleureux et constructifs depuis sa rencontre avec lui à Paris en 1980 :
« Ce fut mon maître en sophrologie analytique et un ami. En 1999, il eut cette idée, qui était alors un pari audacieux, de venir tous les six mois en Nouvelle Calédonie à Nouméa apporter son enseignement et créer une école , la faculté européenne de sophrologie analytique et comportementale ( F.E.S.A.C.). Il laisse ainsi une marque profonde dans le paysage des thérapies en Nouvelle Calédonie ; près de 400 élèves ont bénéficié de ses cours.
Initiateur de la sophrologie analytique, il a donné à la sophrologie de Alphonso Caycedo une dimension exigeante de thérapie en profondeur. Ce fut un excellent passeur, un homme libre, un battant impulsif et généreux. Je retiendrai sa chaleur humaine, son tempérament affectif, son charisme dont il savait jouer. Épicurien, il aimait la Vie, ses plaisirs. Son ouverture d’esprit, sa conscience éclairée et sa grande culture font de lui un novateur indiscutable.
Il ne nous quitte pas. Il est toujours présent quand on parle de sophrologie. Il créa le 1er centre de sophrologie à Paris en 1971 avec Caycedo. Personne ne peut l’oublier.
En 1985, il écrivit avec Raymond Abrezol, un autre maître, un traité de sophrologie qui offre encore aujourd’hui les techniques fondamentales de la sophrologie comportementale et analytique que j’enseigne, grâce à lui, depuis plus de 20 ans à Nouméa. Ceci n’est qu’une partie de ses activités ».
Voici ce que disait le Docteur Jacques DONNARS, ancien Président de la Société Française de Sophrologie, à propos de Jean-Pierre Hubert à l'occasion de la parution de son Livre en 2010 "La Sophrologie analytique : la sophranalyse":
"Je suis sensible au travail remarquable de Jean-Pierre HUBERT. Il représente une solide formation et aussi un long chemin de cinq décennies où nos voies se sont rencontrées. Ce chemin a bénéficié d'une complicité malicieuse où j'ai pu apprécier la très grande culture de Jean-Pierre. "Du corps à vivre" à "l'Ecole de la conscience", de séminaires en maintenances à travers le monde, nous nous sommes confortés d'une estime et d'une affection qui ne se sont jamais démenties".
Nous prions tous les proches de Jean-Pierre d'accepter notre respectueuse sympathie. Nous savons combien ce malheur vous atteint et tenons à ce que vous sachiez toute la part que nous prenons à votre douleur !
Alain Giraud
Président du Syndicat des Sophrologues Indépendant