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L'INSERM EVALUE LA SÉCURITÉ ET L'EFFICACITÉ DE LA SOPHROLOGIE

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L’évaluation des différentes approches médicales conventionnelles ou pas est nécessaire pour mieux déterminer les champs d’application et adaptée l’offre de soins et la prise en charge par les organismes sociaux. À la demande du ministère de la santé, l’INSERM a été chargé d’évaluer la sécurité et l’efficacité de la sophrologie. Le médecin chargé de l’enquête, nous explique le pourquoi de cette démarche :

"Je suis docteur en santé publique et je travaille dans l’unité INSERM U1178-U1018 dirigée par le Professeur Bruno Falissard. Dans le cadre d’une convention avec le ministère de la santé visant à évaluer les différentes pratiques dites « non conventionnelles à visée thérapeutique », nous sommes chargés de rédiger des rapports destinés aux professionnels de santé, qui présentent dans une première partie des généralités sur la pratique évaluée, et dans une seconde partie, une revue de la littérature scientifique colligeant les études évaluant l'efficacité clinique et la sécurité de la pratique évaluée. Nous n’avons pas pour mission de mener nous-mêmes des études cliniques."

A la demande de la direction générale de la santé (DGS), la sophrologie été inscrite à notre programme de travail. Son évaluation proprement dite a commencé en septembre 2019. Nous vous sollicitons dans le cadre de votre statut syndical, représentant de la profession, afin de contribuer à ce travail. Celui-ci consistera dans une première partie introductive, à présenter des généralités sur la sophrologie et dans une seconde partie à colliger les études existantes à partir de grandes bases de données biomédicales (Pubmed, Cochrane).

Il est fort probable que nous passerons à côté de publications ou de travaux intéressants non indexés dans les bases de données biomédicales. Aussi, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous faire parvenir tout document que vous jugeriez incontournable que vous auriez en votre possession ou dont vous auriez connaissance.

Des informations concernant :

  • des éléments de définition de la sophrologie, les principes, les techniques utilisés, les indications, les contre-indications, les effets secondaire etc.
  • la formation des intervenants en sophrologie : le cursus, le programme de formation,
  • le paysage de la sophrologie en France avec des données démographiques (notamment sur le recours dans les centres et ses spécificités)
  • des éléments sur l’efficacité et la sécurité peuvent également nous intéresser. 

Nous restons également très intéressés par tout événement (conférence, congrès, journée d'information ou formation, présentation…) et toute publication (livre, article...) autour de la sophrologie et par tout contact (personne ou institution) dont vous jugerez la contribution pertinente ».

Le président Alain Giraud s’est donc entretenu longuement, au siège parisien du syndicat, avec le médecin de l’Inserm le 13 novembre 2019 et a pu lui fournir de nombreux documents et articles sur l’efficacité de la sophrologie. Il n’a pas manqué non plus de mettre l’accent sur le Diplôme Universitaire de Lille qui valorise l’existence notre profession et sur les nombreuses publications annuelles de la Société Française de Sophrologie. « Je n’ai pas oublié, précise le président du SSI, les recommandations de l’époque (2005) du ministère de la Santé que nous avions rencontré avec Bernard Santerre. Le syndicalisme de notre profession en était alors qu’à ses débuts ».

EN CONCLUSION

La santé publique exige le fait scientifique, reproductif. Cependant, pour de nombreuses raisons, les critères de qualité sont difficiles à atteindre pour les techniques d’accompagnements complémentaires, non conventionnelles. Il est parfaitement logique que les autorités de santé demandent une évaluation des divers types d’accompagnement non conventionnels.

Il est bon qu’un œil extérieur et neutre se penche sur une profession ou sur une pratique, ce n’est plus que bénéfique pour notre clientèle. La réalisation d’études est un défi pour tous les praticiens, pour toutes les techniques d’accompagnement. Mais la survie d’une pratique dans le domaine légal, ainsi que son remboursement éventuel, implique une telle démarche.

PS : L’unité a déjà publié des travaux similaires sur d’autres pratiques (Cryothérapie corps entier, hypnose, traitement proprioceptif de la dyslexie, ostéopathie, acupuncture, jeûne, mésothérapie, auriculothérapie, etc.) consultables sur le site suivant où les rapports sont téléchargeables ici. 

Date de dernière mise à jour : 25/11/2021